Les souches de l'Indonésie, où la grippe aviaire a fait 75 morts, sont indispensables pour suivre l'évolution du virus, surveiller ses mutations et mettre au point un vaccin "pré-pandémique" efficace. Mais en début d'année, Djakarta a dénoncé le fait que les pays pauvres fournissent gracieusement des virus à des laboratoires occidentaux sans pouvoir par la suite acheter leurs coûteux vaccins. Le ministre de la santé indonésien, Siti Fadillah Supari, a rappelé la semaine dernière que "l'Indonésie considère que, si les bénéfices tirés des échantillons [de virus] ne sont pas mis en commun, le dispositif actuel de partage des virus de la grippe n'est pas juste vis-à-vis des pays en voie de développement".
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14 mai, 2007
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