14 septembre, 2007

Nomenclature archéologique





ARL-21128

Contenu du sujet:note de cours, liens pertinents, commentaires.


Vase grec

6 commentaires:

Alexandre a dit...

Nomenclature archéologique
Cours 2
14 septembre 2007

Théorie de la classification

Définition
Référence feuille donnée en classe.

Classification-réflexions préliminaires

La classification typologique est une tradition importante en archéologie. Elle est une première étape incontournable lorsque l’on veut donner un sens aux artefacts. Les objets sont des indices.

Déf. Classification: Référence feuille donnée en classe.

La classification archéologique permet :
- mettre de l’ordre dans un ensemble d’artefacts, de monument, de site, de culture, etc.
- elle se trouve ainsi à la base de la recherche archéologique mais ne forme qu’une étape, essentielle, dans tout le processus de réflexion.
- Décrire et interprète des données car elle est étroitement liée au changement (datation-chronologie)

La classification archéologique trouve son importance dans le fait qu’elle est le point de départ à toute recherche sans être un but en soi.

Le contexte est très important pour chaque objet que l’on trouve.

En groupant des objets en types on observe comment ils sont liés et on confronte les groupes, par exemple, à des échelles de temps. (Datation relative)

En utilisant le concept de types et l’étude de leur classification, les archéologues arrivent à percevoir des différences notables. À partir de ces différences, les archéologues se posent diverses questions d’ordre théorique.

Quelques questions !

Combien semblables sont les objets semblables regroupés ensemble?
Combien différents sont les objets différents séparés?
Que veulent dire ces classes d’objets semblables?

Le désir de classifier est presque aussi vieux que l’archéologie elle-même.
Pourtant les archéologues passaient plus de temps à mettre sur pied un vocabulaire pour la description des artéfacts qu’à réfléchir sur la façon de classer les artefacts.

Puis…
…ils se sont rendus compte que les classifications ne répondaient plus à toutes les questions qu’ils se posaient.

Depuis les années 60, la New Archaeology a amené le débat sur d’autres fronts :
Délaissement des réflexions sur les classifications pour réfléchir plus aux analyses.

Les développements informatiques ont par la suite modifiés énormément la façon de faire.

L’archéologie d’aujourd’hui est nouvelle sur bien des aspects…

Théorie de la classification

1. Le débat théorique
2. Le vocabulaire de la classification
3. Le vocabulaire de la typologie
4. Les objectifs de la création typologique en archéologie
5. Les principales typologies archéologiques

Questions préalables au débat théorique…
Les archéologues sont conscients que :
Le recours à la typologie/classification génère certaines questions d’ordre théorique :

Quoi classifier?
Qu’est ce qui est important à classifier?
Chaque artefact présente une variété de caractéristiques, attributs ou traits que l’on peut classer et qui offre une grande variabilité.

Alors comment choisir les traits qui serviront à construire une typologie?

Par exemple : un tesson en céramique peut être classé selon sa catégorie, ses dimensions, ses décors, sa forme, ses traitements de surface, sa composition physico-chimique, etc.

Quels sont les traits les plus importants, ceux qui ont une valeur classificatoire?

Jusqu’où les variations d’un même trait sont-elles importantes?

Comment mesure t-on ces variations, c’est-à-dire comment doit-on estimer la forme d’un objet?

Choisir parmi ces options est difficile bien que la majorité des classifications archéologiques sont basées sur la morphologie. (Forme physique des artefacts) La plus safe. La typologie fonctionnelle n’est pas idéale pour la classification.

Pourquoi classifier?

EX. : des cartes sportives!!! Se poser la questions : qu’est qu’on veut faire? Quel est l’état de ma collection?

Classification naturelle : très risquer.
Classification artificielle : classement propre à l’archéologie. Pour le prof, les classifications sont toutes artificielles.

Il faut donc toujours savoir quelles sont les questions auxquelles nous voulons répondre.

= les théoriciens ont développé des études statistique pour exploiter ensuite ces données

Ces méthodes sont directement liées à la technologie informatique.

Il faut connaître déjà les résultats des requêtes qu’on veut poser à une base de donnée.

EX d’étude statistique

Échange les attributs (trais) en codes afin de comparer les artefacts comme des groupes numériques (matrices) composés de ces codes. Croisement de données.

Puisque ce sont des codes, on peut mélanger des attributs quantitatifs(diamètre, dimensions,…) et qualitatifs ( couleur, décoration, catégories, …).

Risque= se déconnecter de la réalité archéologique
Quel est le problème de la théorie?
La plus courte réponse à cette question serait qu’elle est justement théorique et par le fait même qu’elle ignore les problèmes liés à l’archéologie de terrain.

Le débat typologique, selon Adam et Adams, manque complètement ce qui est vraiment en cause : la problématique est à propos du but pour lequel les types sont utilisés, et non de savoir si les types sont réels ou artificiels.

Le vocabulaire de la classification.

Problèmes de terminologie

-classification
-typologie
-taxonomie
-sériation

Classification : terme très général désignant un ensemble (système fermé car on regroupe certaines choses et pas d’autres) de catégorie/ groupe/ classes qui s’opposent les unes des autres mains qui sont conceptuellement équivalentes. Il n’y a pas de hiérarchie.

Ex. : les outils sur lames et sur éclats.

Typologie : c’est une sorte de classification spécifiquement conçue pour trier les entités (artefact) dans des catégories mutuellement exclusives (il n’y a donc aucun regroupement possible, par exemple : couleur rouge et rouge orangé). Les typologies sont plus souvent qu’autrement le point de départ de généralisations statistiques et comparatives. Pour cette raison elles possèdent certains attributs que l’on ne retrouve pas nécessairement dans les autres classifications, à savoir :

-elles doivent avoir une structure rigide afin de clarifier ce qui est trié et ce qui ne l’est pas;
-il doit y avoir une catégorie pour chaque entité triée, donc la création d’une catégorie aucune des suivantes est toujours présente;
-et une entité doit être assigné à une seule catégorie, donc les catégories doivent être mutuellement exclusives;
-chaque type a une importance équivalente aux autres;
-chaque type est indépendant : la présence d’un type ne dépend donc pas de l’absence/présence d’un autres types;
-selon cette définition, presque toutes les classifications d’artefacts sont, en fait, des typologies.

Taxonomie : Terme strictement réservé aux classification et typologie hiérarchiques : système dont les unités de base sont groupées en des plus gros groupes inclusifs ou subdivisées en des plus petits (très utilisé en biologie). En archéologie la taxonomie est une manipulation secondaire des typologies.
= une classification de classes car la plupart de temps c’est une façon d’indiquer les liens entre les types.
EX. : le merle noir, classe : oiseau, ordre : passériformes, famille : turdidés, genre : turdus, espèce : mérula.

Sériation : C’est un moyen de manipuler les types sans être un procédé systématique comme la taxonomie. (Série). À la différence de la taxonomie, la sériation est un ordre linéaire de types déjà créés. La taxonomie et la sériation sont 2 moyens d’ordonner les types.
EX. : la sériation des types de sites amérindiens : 2593 historiques, 269 archaïque, 179 sylvicole, etc.

Alexandre a dit...

Cours 3
21 septembre 2007
Théorie et réflexions

Classifier vs trier

-classifier veut dire réer des catégories.
-trier est l’action de mettre les différentes entités dans les catégories déjà crées.

La complexité des types

Un type est une classe membre d’une typologie. Une collection d’entité est triée en types selon que chaque entité (artefact classifié/trier) est membre d’un seul type seulement.

Concept

En archéologie, le concept d’un type incluse les idées/impression sur les traits intrinsèques (fabrique, couleur, forme) et extrinsèque (idée mental de ce à quoi ressemble l’entité; contexte) des membres et aussi des idées sur leur fonction (attention) ou où l’on peut les trouver.

Description

La représentation verbale du concept qui présente le plus de caractéristiques (attributs) connues même si elles ne sont pas diagnostiques.

Définition « Type »

-chaque type a nécessairement un attribut diagnostique, c-à-d une ou des qualités propres qui le distingue des autres types. Différence morphologique.

-alors que la description établie toutes les caractéristiques du type, la définition met de l’avant celles qui le distinguent des autres types, celles qui sont diagnostiques.

Étiquettes

Elle fait référence au type sans description et est complètement arbitraire (chiffre, lettre, symbole). Utile pour les codes, banques de données.

Nom

Même fonction que l’étiquette dans le sens où il procure un moyen court pour la communication du concept du type mais, à la différence de l’étiquette, il contient une certaine part de description (donc pas entièrement arbitraire).

• Utilité de l’étiquette et du nom est qu’ils permettent de communiquer plus facilement le type.

Plusieurs type de reçoivent pas d’étiquette seulement un nom.

Catégorie

-c’est le point de chute des entités triées. C’est la place du type dans le système de division.
-catégorie : outil sur l, sur é, déb, nuc…une typo à l’int de chacune…

Membre

L’entité (artefact) qui, avec ses caractéristiques, a été placée dans la catégorie appropriée. Un type sans membre n’est d’aucune utilité. Ils sont donc la dimension physique du type.

…et on n’inventera pas un type avec un seul membre=varia ou miscellanées.

La relation entre type et typologie

Une collection de type mais bien un système de type. Elle doit donc être cohérente tout comme les types qui la composent.

Les unités de la typologie

Quelle est la raison d’être d’une typologie?
À quoi sert-elle vraiment?
Que voulons nous accomplir en construisant une typologie?

Utilité fondamentale

Caractère descriptif et comparatif. Servent à rapporter l’information de façon concise.
Permettent de comparer les artefacts d’un site à l’autre.

Les typologies fondamentales peuvent aussi avoir un caractère analytique qui permet de savoir le degré de variabilité qui existe dans l’assemblage…état d’une collection.

Interpréter l’absence aussi…

1.état d’une collection
2.statistiques
3.typométrie, croisement des données statistique.

Utilité instrumentale

Les typologies instrumentales sont auxiliaires ou accessoires.

Une typologie auxiliaire est développée comme aide dans une tâche précise qui n’est pas liée à la classification elle-même.

Par exemple, une typologie de céramique est souvent utilisée pour dater les différentes phases d’occupation.

Utilité accessoire

Elles existent pour la commodité plutôt que pour véhiculer de l’information

Par exemple, un système mis en place pour faciliter l’entreposage des artéfacts peut influencer le développement des systèmes descriptifs et analytiques.

Le matériel classé nous aide dans un autre but.

Utilité ouverte

Dernière distinction au sujet de l’utilité des typologie :

Pour être vraiment utile, une typologie doit être ouverte

i.e. : bien que formée à partir d’un assemblage déterminé, elle est construite pour accueillir de nouveaux artefacts. Elle doit être flexible afin de pouvoir effectuer des modifications, des ajouts et des retraits.

Les principales typologies archéologiques
Les types de « typo »

Typologie morphologique
-classification basée essentiellement sur des caractéristiques/traits/variables intrinsèques :

Les entités sont regroupées en classes uniquement selon leur similarités physiques (forme, taille, couleur).

Et sans aucune considération à propos de leur contexte (qui est une qualité extrinsèque)…ex : le strati (niveau) n’entre pas en compte.

Dans des rapports, elles sont efficaces pour présenter et décrire le plus d’artefacts possible dans un nombre de pages limité.

Elles sont souvent le seul moyen d’effectuer des comparaisons avec d’autres rapports de fouilles.

C’est le type de classification le plus commun en archéologie.

Typologie stylistique

Typologie qui classe non pas les entités mais certaines de leurs caractéristiques.

Noter bien la légère différence entre classer des artéfacts selon leur style et classer les styles eux-mêmes.

Dans ce dernier cas, seul le style compte et aucun autre attribut n’est pris en considération.

En archéologie, c’est surtout la céramique et l’architecture qui recoivent le plus de décoration. (aussi, décoration de mur et de roche)

Les classifications stylistiques ont pour utilité de comprendre l’évolution artistique du style :

Les styles de céramique et les styles architecturaux servent souvent de critères pour l’identité ethnique : il est très commun d’associer un style céramique avec un peuple en particulier.

Typologie chronologique et spatiale

Les types sont ici définis selon une combinaison de traits intrinsèques et contextuels. Ces types ont donc une distribution connue dans le temps et dans l’espace.

Les traits intrinsèques utilisés sont ceux qui démontrent une évolution chronologique ou spatiale :

Ces classifications mettent l’emphase sur les traits stylistiques plutôt que fonctionnels puisqu’ils sont plus propices à démontrer les variations d’une époque à l’autre et d’une région géographique à une autre.

Le but de telles classifications est essentiellement historique :
Apprendre et comprendre les variations d’un type d’artefacts sur une période de temps et un espace déterminé.

Ces typologies forment une grille spatio-temporelle par laquelle nous ordonnons la préhistoire, faute de textes écrits.

Typologie fonctionnelle

Les entités sont différenciées selon leur fonction supposée-fonction.

Donc, un type fonctionnel est défini comme ayant une combinaison de traits intrinsèques et des traits obtenus par déduction.

Un exemple de classification fonctionnelle serait basé sur seulement la forme de vase (bols, jarres, marmites, etc.). Il ne faut cependant pas confondre une telle classification avec une vraie analyse fonctionnelle.

Mise en pratique des typologies
Réflexions.

Alexandre a dit...

Cours 4
28 septembre 2007

Les banques de données

Une banque ou une base de données est en fait le traitement informatique des données archéologiques.

Elle est permet la diffusion des données archéologiques.


Les micro-ordinateurs ont fortement contribué à la pénétration de l’informatique dans le milieu de la recherche, mais avec pour conséquence une parcellisation, un émiettement de systèmes spécifiques et dans garantie d’archivage.

Sans doute inévitable dans une discipline d’érudition comme l’archéologie, la multiplication des applications informatiques conduit à se poser la question de leur légitimité, de leurs limites, de leurs conditions de validité surtout.

Problématique

Un véritable parcours d’obstacles mène de la production des données à leur diffusion.

Créée en vue d’une problématique spécifique, la banque répond parfaitement aux besoins de ses créateurs.

Cette spécificité des banques issues de la recherche fonde leur originalité, leur valeur scientifique, mais aussi met frein à leur partage.

Problèmes méthodologiques, technologiques et institutionnels des banques de données archéologiques.

Définition de banques de données archéologiques

Les problèmes théoriques

La collecte et l’analyse des données
Sélection des observations à retenir.
Compatibilité des systèmes d’enregistrement et d’exploitation.

Les problèmes institutionnels
Développement des banques de données (leur assurer une certaine durée, un financement régulier et un réseau d’utilisateur aussi large que possible).

Les grand corpus internationaux
Relatif à tel ou tels type de matériaux archéologiques.
Ont pour vocation de mettre à la disposition du public, un inventaire permanent plus ou moins systématique des données relatives à une catégorie de documents déterminée.
Les vertu systématiques des corpus sont assez limitées : une classification très générale, par pays, par époques, par genres, etc., quelques index trop sommaire, etc.

Mise en garde contre le progrès de la systématisation
On finit parfois par perdre de vu l’objectif documentaire des banques de données, pour leur faire jouer un rôle plus ambitieux, dans la recherche scientifique elle-même.

La fonction des banques de données archéologiques se situe parfois en-deça de la documentation : projet à vocation plus administrative que scientifique ou les banques de données doivent servir surtout à des tâches de gestion.

Par exemple : -inventaire et mouvements des collections dans les musées.

État des sites et des monuments classés dans une région déterminer.

Le lithique

Absence de connaissances métallurgiques (silex, obsidienne)

Meilleur tranchant disponible
Lithique= universel

Pierre=préhistoire?
Quand arrive le métal (chalcolithique), les outils en pierre disparaissent?
Non, elle cohabite.
Paléolithique, mésolithiques, néolithiques.

Fossile directeur
Ils nous aident et aide à la datation de :
Temps long
Temps court
Les typologies lithiques sont-elles vraiment utiles? Et à quoi?

Composition des assemblages

Nucléus

Débitage

Outils
-sur éclats
-sur lames
-sur lamelles

Étiquette
AR00-154-9
Lieux, année, # lot, # d’objet

Cours 5
19 octobre 2007

Le parcours d’un objet

Différent parcours

Retour dans le contexte culturel
-pays

Retour dans un centre responsable
-centre de conservation du québec
-université rattachée aux fouilles

Musée
-dépôt à long terme
-propriétaire

Retour des objets dans les régions.

Objectif de la rencontre

L’age d’or des musées
19 ieme siècle

-Engouement pour les collections de l’antiquité (grèce,rome,égyote)
-grande campagne de fouille dans les sites archéologique
Création des gros musées
Musée histoire naturelle ont la vocation encyclopédique
Développement d’identités nationales.

Début du 20 ieme siècle : culte du conservateur

Notoriété du scientifique presque absolu pour les musées de sciences et d’histoire

Si le public ne comprend pas c’est parce qu’il n’est pas assez instruit ou intelligent.
Conception des musées d’art moderne.

Les années 70-80 : la nouvelle muséologie

•On ce soucie du public
•On veut démocratiser la culture
•Centre d’interprétation
•Introduction des visites animées

Les années 90 : la numérisation

Grande institutions muséales au Canada
Grands inventaires des collections et informatisation
Grande crise de gestion, changement de cap
Grosses coupures
Les années 2000
-Roulement des expositions pour augmenter les entrés
-les blockbusters
-programmes éducatifs plus spécialisée à divers publics
-presque tout sont des contractuels
-beaucoup de contrats sont données à des firmes privées.

Morale de l’histoire
-musées très créatifs, mais exténués
-dépensent leur argent que pour exposer
-la documentation commence à avoir des lacunes
-les rentrées ne donnent pas autant d’argent
-il va falloir ralentir un jour et se documenter à nouveau

Première étape : l’acquisition
L’objet arrive au musée par :
-don, achat, lègue ou autre.
Conservateur est le premier à juger de la pertinence de l’objet.
-doit faire une petite recherche sur l’objet
-doit faire valoir son point de vue par rapport aux collections du musée.
Passe au Comité d’acquisition- C.A.

Deuxième étape : le catalogage
L’objet est arraché à sa fonction primaire.
-il ne sera plus jamais un bien de consommation
Il va devenir un objet porteur de sens
Prends des tournures d’objets sacrés
Il va rentrer dans le système

Fiche technique RCIP
SMQ=infomuse

Photographie documentaire
Mise en réserve

Conservation préventive
Définition
Ensemble des mesure destiné à retarder la détérioration d’un bien culturel à prévenir les dommages, grâce à l’établissement de conditions optimales de transport, de manutention, d’entreposage et d’utilisation(comme l’exposition, la documentation)
Bergeron et Rémillard, 1991, p.122

7 facteurs de détérioration
1) La température et l’humidité relative
-une grande variation crée de graves problèmes comme des craquelures, gondolages, moisissures, etc.
2) La lumière et le rayonnement
-Amène une décoloration, affaiblissement des fibres(textiles et papiers)

3) Les insectes et les rongeurs
-cela atteint l’intégrité de l’œuvre si cela ne le détruit pas totalement!!! Les excréments tâchent, souvent à jamais.

4) Les forces physiques
La gravité amène la déformation
La manipulation humaine apporte son lot de problème; les doigts gras, les bris et accidents. Les mauvaises décisions.

5) les polluants :
La poussière transporte des polluants qui attaquent les œuvres. C’est également de la nourriture pour certains insectes. L’air pollué peut amener plusieur problème comme le ternissement de l’Argenterie.

6)Le vol, la perte et la vandalisme : Le vol est le plus connu, mais perdre un objet prêté ou emprunté, dans les réserves(si ce n’est pas dans les bureaux) est fréquent mais reste secret. Le vandalisme est une atteinte à l’intégrité de l’œuvre qui n’est pas toujours volontaire.

7) Les sinistres et les guerres :
Les dêgats d’eau, les innondations, les incendies, les tremblements de terre, etc..
Le bombardementet le pillage, le saccage.

Les exeption de l’archéologie
Il y a eu détérioration et stabilisation de L’artefact dans son environnement
Il faut garder cet environnement stabilisateur jusqu’au traitement du restaurateur.
Traiter tous matériaux organiques ainsi que les métaux

Conclusion des facteurs
Doivent toujours être pris en considération
Dans les 3 états ou peut de trouver un objet :
-en réserve
-en utilisation(exposition et recherche)
-et en transport

Troisième étape : l’exposition
Se planifie longtemps à l’avance (2 à 8 ans)
L’équipe idéale :

Planification
-recherche de base
-calendrier et budjet

Conception(thèmes et sous thème)
-de quoi je vais parler?

Scénarisation
-comment je vais le faire?

Production et réalisation
-on l’invente, on rédige, on fabrique!

Suivi et évaluation
-est-ce que tout fonctionne bien?
-est-ce que notre public cible a été ciblé?

Objet muséologique= objet polysémantique
Plusieurs chose à dire sur l’objet
Quel sont les sujets qu’on peut se servir pour parler de l’objet.

Recherche pour une exposition
Bonne recherche pour aller chercher le plus de thème et sous-thème possibles
Sélection des thèmes pour le scénario de l’exposition
Recherche plus en profondeur pour avoir le plus de contenu possible
Parfois il faut limiter le contenu car il y en a trop
Si le cas

L’importance d’une bonne recherche
Ai-je assez d’informations pour bien parler de l’artefact?
-en terme de quantité
-en terme d’auteurs
Est-ce que je tombe dans l’anecdotique?
Parce ce que je dis, va avoir une profonde influence sur l’interprétation que fera mon public face à l’œuvre.
Il faut donner de bonnes clés de lecture.

Une vision d’ensemble

Niveau de discours
Comment je vais le dire; vulgarisation
Rédaction des textes
Diversité du public

Type de visiteur
Fourmis-papillion-poisson-sauterelle

Publication
Catalogue d’exposition
-histoire ou biographie
-recherche de ce qui est exposé
-catalogue : liste des objets exposés
-chronologie
-bibliographie

Conclusion
L’objet a une place importante dans le musée.
Le scientifique risque bien de continuer à travailler par contrat.
Le savoir est dirigé vers un public pas toujours initié.
Musée devra être ouvert d’esprit envers son public.
Il y a un questionnement qui se pointe envers la recherche fondamentale de nos collections.
Ce qui implique un autre questionnement, que laisserons-nous aux générations futures.

Alexandre a dit...

CÉRAMIQUE

Considération générale :

• C’est la première création synthétique par l’homme.
o On fait chauffer au soleil, ou on cuit la terre et la mise en forme pour obtenir des contenants.

la céramique est utilisée pour dater. On reconnaît les styles par rapport aux époques.

La transformation par le feu de terre argileuse implique les 4 éléments :
• L’eau
• Le feu
• La terre
• L’air

Étymologie :

Keramos : matériaux brûlés ou terre cuite.

Apparition de la céramique :

• Préhistoire
o XI ième siècle au Japon.
o X ième siècle au Proche-Orient
 Agriculture ou élevage
o VIIIe siècle en Afrique Saharienne

Il y a encore beaucoup de discussion au sujet de la datation des premières céramique.
Ex : Russie de l’est, près de la chine/Fleuve Amur : 13.000 BC)

Le terme pré-céramique : ne veut pas dire qu’il n’y avait pas de céramique.


LE COMMENCEMENT

• Forme ouverte très simple modelée à la main.
o Plus tard, les techniques se développent :
 Colombien
 Tour
 Ect
• Les formes se développent aussi :
o Forme ouverte
o Forme fermée

RÔLE DE LA CÉRAMIQUE EN ARCHÉOLOGIE

Sur le terrain, la céramique sert à établir les chronologies relatives et à dater les niveaux d’occupation.

La céramique renseigne sur les technologies et les échanges.

RÔLE DANS LA VIE ANCIENNE.

Contenant de multiple formes.
• Pour consommer les aliments
o Solide ou liquide
• Préparer les aliments
• Conserver les aliments

TYPE DE CÉRAMIQUE ( 3 )

1. Les pâtes tendres :
a. Poreuses et cuites
2. Terre cuites
a. Pâtes grossières et poreuses
3. Poteries
a. Pâtes non vitrifiées et poreuses

La céramique prend une teinte jaune pale, rouge, brune ou noire.

Les pâtes dures sont imperméables et plus résistantes.
Grès—1200-1350BC--- pâte partiellement vitrifiée
Porcelaine 1400BC. Pâte vitrifiée, avec glaçure pour imperméabiliser.

« dans ces 2 cas, la pâte prend une teinte Blanche, jaune pale, gris ou rouge et est vernisée pour des raisons esthétiques.


RÔLE

• Invention de la poterie
o C’est une réponse à un besoin, qui habituellement est dans un société sédentaire, à partir du néolithique.
 Ici vous devez faire attention, le prof a bien souligné que la poterie ou céramique n’est pas le propre à la sédentarisation. Il y a eu des nomade, semble-t-il, associés à la céramique. Donc : sédentaire n’est pas nécessairement avec la céramique et les nomades ne sont pas nécessairement sans la céramique. Je crois qu’il va nous questionner sur ça à l’examen.
• Conséquence : Une économie importante se développe par rapport à ce type d’artefact.
o On peut parler d’échange de céramique.
• Le rôle de la céramique fut majeur jusqu’à l’invention du plastique,1909, et du métal.

Principale forme de la céramique :

Assiette
Ecuelle
Plaque
Bol
Gobelet
Jare
Pot
Pot verseur
Pot/Pichet

Ici il faut reconnaître les différents contenants que l’on peut trouver dans le livre de Hélène Balfet au 4ième étage de la bibliothèque, Art et Musique. (réserve)


Partie d’un récipient en céramique :


Base : partie inférieure d’un récipient
3 types de bases :

base continue
base discontinue
base tripale

Fond : face interne de la portion inférieure d’un récipient.

Assise : surface d’appui d’un récipient

Pied : aménagement de la base qui soulève le récipient
Panse : élément principal du corps du vase : celui qui constitue le récipient. On dit parfois aussi « corps », pour désigner cet élément.

Corps : partie principale limité d’une part par l’encolure et d’autre part par la base.

Bord : Partie d’un récipient qui borde l’ouverture.

Lèvre : extrémité du bord limitant l’ouverture

Encolure : partie d’un récipient du corps qui entoure l’ouverture

Col et Goulot : Encolure d’un récipient fermé.

Rebord : aménagement du bord d’un récipient, débordant sur l’extrémité et formant une partie distincte.


AMÉNAGEMENT DE PRÉHENSION

Tenon : élément qui sert à la préhension du vase, c’est une partie saillante, pincée dans l’épaisseur du vase ou rapporté (1 seul point d’attache) si allongée, on peut parler d’une poignée.

Anse : élément rapporté fixé au récipient par 2 points d’attache.

TYPES DE TENON :

Long
Applatie
Perforé
Tubulaire
En trompette

Il existe des tenons décoratifs


AMÉNAGEMENT DE VERSEMENT

Bec Verseur : aménagé par déformation de lèvre ou par élément rapporté.


AMÉNAGEMENT D’OBTURATION

Couvercle : objet de grande taille qui agit par superposition.

Bouchon : objet de petite taille qui sert a obstruer par insertion une ouverture.


DISPOSITION DES DÉCORS SUR VASE

Centré
Horizontale
Libre
Oblique
Verticale
Continue. ( on dit aussi en Damier)


16 novembre 2007
Décor
Toute intervention secondaire sur un vase à des fins esthétiques. Les techniques sont très diverses :

Ajout de matière : peinture, relief à barbotine, incrustation, motif modelé

Enlèvement de matière : incision, pointillés, à la cordelette.

Techniques de décoration les plus importantes

A) Modification de la surface de la poterie

-Incision : action d’entailler l’argile crue
-Gravure : lignes continues sur argile déjà sèche ou cuite

B) Adjonction d’un élément (ajout)
-élément modelé et appliqué

C) Techniques d’application
-Engobe : avant la cuisson, on applique un revêtement de nature argileuse
-Glaçage : action de recouvrir la surface (interne ou est) d’un revêtement qui se vitrifiera à la cuisson (émail-glacure opaque)
-Décoration : application d’un décor (peint, tracé à la barbotine, modelé)

Le décor géométrique
Un motif géométrique est un élément décoratif non figuré, composé de figures géométriques.

Analyse d’un décor géométrique
1) Description des motifs
2) Disposition du décor sur le vase

Disposition des décors sur 1 vase
Centrée, horizontale, libre, oblique, verticale, continue.(où sur le vase)

Principaux motifs
En spirale, chevron, triangle, zig zag, motifs en L, T, U, carré, rectangle, losange, cercle, point.

En forme de croix, étoiles, rosette, fleuron, ligne, tiret, hachures, figure biconvexe, ½ cercle et rosette.

Alexandre a dit...

16 novembre
Fabrication 16 novembre 2007
Décor
Toute intervention secondaire sur un vase à des fins esthétiques. Les techniques sont très diverses :

Ajout de matière : peinture, relief à barbotine, incrustation, motif modelé

Enlèvement de matière : incision, pointillés, à la cordelette.

Techniques de décoration les plus importantes

A) Modification de la surface de la poterie

-Incision : action d’entailler l’argile crue
-Gravure : lignes continues sur argile déjà sèche ou cuite

B) Adjonction d’un élément (ajout)
-élément modelé et appliqué

C) Techniques d’application
-Engobe : avant la cuisson, on applique un revêtement de nature argileuse
-Glaçage : action de recouvrir la surface (interne ou est) d’un revêtement qui se vitrifiera à la cuisson (émail-glacure opaque)
-Décoration : application d’un décor (peint, tracé à la barbotine, modelé)

Le décor géométrique
Un motif géométrique est un élément décoratif non figuré, composé de figures géométriques.

Analyse d’un décor géométrique
1) Description des motifs
2) Disposition du décor sur le vase

Disposition des décors sur 1 vase
Centrée, horizontale, libre, oblique, verticale, continue.(où sur le vase)

Principaux motifs
En spirale, chevron, triangle, zig zag, motifs en L, T, U, carré, rectangle, losange, cercle, point.

En forme de croix, étoiles, rosette, fleuron, ligne, tiret, hachures, figure biconvexe, ½ cercle et rosette.

Végétaux stylisés, lotus


3 exemples de nomenclatures régionales

1. Nomenclature sans sources littéraires : le Proche-Orient ancien.

-cruche à hanse bifide (anse double)
-gourde zoomorphe à anse de panier.
-bol à pied annelé
-Brasero tripode Meggido.
-Théière
-Maquette en terre cuite

2. Nomenclature avec sources littéraires : les vases de l’antiquité gréco-romaine.

Vocabulaire

Amphore: nom féminin désignant un vase à 2 anses principalement destiné au transport.

Cratère: Vase ouvert à des anses, en forme de coupe, dans lequel on mêlait le vin et l’eau.

Dinos: Désigne un vase fermé globulaire.

Oenochoé : désigne le vase avec lequel le vin (coupé à l’eau) était versé.

Coupe :

Lécythe (le vase à huile) : nom masculin, désignant un vase en forme cylindrique allongé, à col étroit, à rebord évasé. Il est parfois muni d’une ou de plusieurs anses.

Canthare : désigne une coupe à pied munie dur ses flancs de 2 hautes anses verticales.

Skyphos : coupe ou bol à boire, à 2 anses horizontales.

Hydrie : Désigne un grand vase fermé à 2 anses.

Alabastre : Désigne un petit récipient allongé destiné à contenir des huiles parfumées.

Aryballe : Petit récipient globulaire, sans base, destiné à contenir des huiles parfumées.

Askos : Récipient globulaire possédant une anse à prise verticale. Il arrive que askos imite une forme animale.

Pyxide : Récipient des petites dimensions muni d’un couvercle.

Rhyton: Désigne un vase à boire sans pied, généralement modelé en forme de tête d’animal.

3. Nomenclature avec archives modernes : Amérique du Nord, Canada, Québec.

Alexandre a dit...

30 novembre 2007

Fonction primaire

Accueillir les hommes, abriter les animaux et conserver les réserves de nourriture.

Dispositif particuliers dans l’espace domestique

Aménagement pour l’eau
-puits : assez rares et plutôt récents (apanage des grandes civilisations)
-canaux; cours d’eau artificiels servant à l’arrosage des jardins (irrigation)
-évacuation des eaux : simples rigoles creusé dans le sol, canalisations en pierres.

Dispositif pour le feu
-foyers : lorsqu’il sont dans la cour, leur fonction culinaire est plus nette et leur emploi plus saisonnier.
-selon que le combustible est simplement sur le sol, déposé en creux préalablement aménagé à cet effet ou abrité par une construction particulière, on parlera d’un foyer posé, creusé ou construit.

-construction dans laquelle le combustible ne brûle pas à l’air libre, comme dans le foyer, mais dans un espace particulièrement clos, ou l’air ne pénètre que par un ou plusieurs orifices préalablement ménagés.
-Double fonction : usage domestique et culinaire et usage artisanal et industriel.

Dispositif pour la conservation des denrées.
Silos : tous dispositifs fixes destinés à la conservation des matières périssables. Ils peuvent être creusés ou construits et aménagés à l’intérieur ou à l’extérieur.

2. Procédure descriptive du bâti
Site
Généralité
Plan
Élévation interne
Élévations externes
Toitures
Bâtiments secondaires annexes

Description
RÈGLE D’OR : toujours du général au particulier…

Le site, le contexte
-information assez générales sur tous les éléments (montagnes, rivières, etc.) qui, autour du monument, contribuent à lui donner un aspect particulier, ou sur ceux qui expliquent les particularités de ses formes ou de sa structure.

Cadre construit

-Position du monument et rapports structurels avec les constructions immédiatement voisines.
-Ensemble urbain; type d’agglomération dans lequel est situé le monument.
-Voisinage immédiat : construction voisine.

Plan
-Le plan est l’Aspect général d’un bâtiment en coupe horizontale.
-Forme du plan; symétrique ou non, complexe, irrégulier.
-cours : leur forme, leurs dimensions, leur nombre.
-Dimension

Élévation intérieure

-Cette zone comporte les termes qui décrivent l’aménagement de l’espace intérieur du bâtiment.
-Organisation verticale des étages (nombre et hauteur des étages, les dénivellations dans l’étagement) : sous-sol, rez-de-chaussée, étages, grenier, comble.

-Circulation et distribution intérieure (mode d’accès à l’intérieur du bâtiment entrée, vestibules- la circulation intérieure (couloirs, passage), l’emplacement des escaliers (droit, tournant), la disposition relative des pièces intérieures.

Fonction et nombre des pièces intérieures :

Description des pièces intérieurs : fenêtre, mur, revêtement, emplacement, plan, dimension, sol (parquet, dallage, céramique, brique, terre battue).

Élévation extérieure= Façades

-L’étude des façades montre qu’elles peuvent être considérées sous deux aspects :

-Comme le reflet de la distribution intérieure de l’édifice

-Façade considérée avant tout comme un moyen de mettre en valeur l’édifice lui-même, ou de lui permettre de faire dignement partie d’un ensemble urbain.

Analyse détaillée des façades :
Description des murs (matériaux, appareil, particuliarité, revetement, décor), analyse des niveaux (fenetre ,porte, niveau

Toiture

Forme du toit(ou la forme extérieure de la toiture est décrite et les éléments secondaires (cheminée, clochetons, etc.)
Matériau de couverture

Bâtiments secondaires (écuries, granges, fermes, etc.)

Analyse fonctionnelle

-fonction du monument à analyser, fonctions diverses des corps de bâtiments qui le composent et la composition du monument.
-
Type de monument
-Établir une différenciation des monuments par type de fonction :
-Habitation particulière (royale, ferme) ou communautaire.

-Hôpital, école, bibliothèque, monument culturel ou scientifique, ensemble sportif…bla bla bla. Commerce, gare, ensemble artisanaux ou industriels.

Description d’éléments architecturaux

AJOUTER LES IMAGES
Fondations : a) sol vierge b) 4 assises de galets c) semelle e) tranchée de fondation
*Semelle= empattement de hauteur réduite, fondation plus large que l’élément qu’elle supporte.

Substruction, socle, podium du temple : a) base b) corps c) couronnement du podium d) bloc de parement e) cœur.

a.b : contreforts ou pilastres
Définition : construction qui réalise un épaississement du mur pour le rendocer et en empêcher le dévers. S’oppose à une poussée latérale, en augmentant la solidité du mur sur toute ou une partie de sa hauteur.

Mur écran : mur qui n’occupe qu’une partie de la hauteur entre des éléments verticaux portants.

Mur d’échiffre : lié à un escalier; construction verticale montant au niveau des marches qu’elle supporte.

Support verticaux : la colonnade
-pile
-pilier
-colonne

Pile, pilier : support de section quadrangulaire, non circulaire, dans ce vas, colonne. Pile, plus trapue que le pilier. Support libre(on tourne autour). S’il est associé à un mur, on parle de pilier adossé (pilastre).

Type de support

Support indépendant
Support adossé
Colonne engagé
Pilastre
Support niché
Support constituant une arcature
Supports constituant une colonnade
Supports délimitant une baie

Cas particulier : colonnade semi engagée (les colonnes sont libres mains leurs base et les éléments qui les couronnent sont adossés ou intégrés dans le mur.

Disposition de la colonnade : centrale, portique, péristyle.

Ouverture : porte
1 battant
2battant
Porte vitré
Porte fenetre
Porte de boutique
Portail
Porte charretière
Porte percé
Percée monumentale

AJOUTER IMAGE
a. seuil : éléments ajouté situé sous une porte, au niveau du sol.
b. Piédroits : INDÉPENDANTS OU LIMITES DU MUR PROPREMENT DIT, ÉLÉMENTS VERTICALE FORMANT UN DES PANS LATÉRAUX DE LA PORTE(OU DE LA BAIE, PIÉDROIT DE FENÊTRE.)
c. chambranle : encadrement
d. linteau : éléments qui couvre la baie en reposant ses extrémités sur les piédroits.
e. Couronnement

Fenêtre
Rose ou rosace : ouverture en forme circulaire, faite de courbes inscrites dans un cercle.
Lucarne : fenêtre ouverte dans une toiture.
Oculus : fenêtre de forme ronde (œil de bœuf)
Meurtrière : ouverture, fente verticale pratiquée dans un mur de fortification.
Archère : ouverture pratiquée dans une muraille ou fortification pour le tir à l’arc.




14 décembre 2007
Le métal
Découverte au chalcolithique au Proche orient(turquie-cuivre natif)
Pour bien des outils, le métal offre un meilleur.

Peu à peu, beaucoup d’objets seront fabriqué en métal(cuivre, bronze, fer)

-outils (objets fabriqués servant à travailler une matière
-armes et des armures
-parure
-Récipients
-Figurines et scultures
-Pièces de quincaillerie d’architecture et d’applique de meubles

Description analytique

1-partie agissante (active) ou fonctionnelle

Un type fonctionnel est défini par la nature de la partie agissante en regard de :
- sa forme générale :pointe (alène,pic), tranchant (ex. couteau, hache), surface(ex. pelle, marteau)
- et de son orientation
s’il sagit d’un tranchant ou d’une surface, par rapport à l’axe longitudinal de l’outil :
un tranchant est dit longitudinal s’il suit l’axe de l’objet(ex. couteau, faucille)
et transversal s’il est perpendiculaire à cet axe(ex. hache, herminette)
une surface, quant à elle est dire parallèle si le plan où elle se développe continue l’axe de l’objet(ex. pelle, truelle)

Quelque exemple :
Cogné, masse, coin, scie égoïne, hache d’équarrissage, herminette

2- Préhension
L’établissement d’un type fondamental pour un outil doit aussi tenir compte de sa partie préhension, càd, celle qui sert à l’emmanchement, soit à la préhension directe.

Les types de préhension sont des outils munis :
-d’une lame simple : en réalité, sans aucun élément particulier pour la préhension exception faite des trous de rivetage.
-d’un manche plein : moulé d’un seul tenant avec la partie fonctionnelle.
-d’une soie : éléments distincts de la lame destiné à recevoir un manche, enforme de tige ou le plus souvent plate avec des trous de rivets.

3- Morphologie
Ex : le couteau et la fourchette


Un exemple de nomenclature : la quincaillerie d’architecture au Québec.
La quincaillerie d’architecture

a- Systèmes de fermeture : mécanisme grâce auxquels on peut maintenir en position fermée un élément mobile, par exemple une porte ou une fenêtre.

Type d’objet : crochets, loquets, cadenas, serrures et verrous.
Classification utilisée par Parcs Canada.

Ferrures à rotation : gonds, pentures et charnières.

Gond : dispositif de métal à la chambranle d’une quelconque ouverture telle une porte, une fenêtre etc. Le gond soutient et fait pivoter la penture. Objet en forme de L.

Penture : Une bande de fer clouée transversalement sur une porte, une fenêtre, un volet, etc. soutenue par un gond.

Charnière : à la différence de la penture, la charnière pivote au moyen de charnons bloquées par une broche

Le verre

Matériau : produit inorganique de fusion qui, en refroidissant, s’est solidifié sans se cristalliser.

Invention il y a environ 4000 ans par les égyptiens.

À la fin du 17ieme siecle, le verre se composait des trois principaux éléments :
-la silice généralement sous forme de sable
-le fondant soit la soude, soit la potasse
-un stabilisant soir la chaux soit le plomb.
* En général, c’est la présence d’oxydes métalliques dans le mélange qui donne au verre sa coloration.

Catégories

Les objets de verre sont divisés en plusieurs grandes classifications selon leurs fonctions

Contenant
-terme générique pour désigner les bouteilles et pots commerciaux (+ bocaux à conserver, biberons, flacon à produits de toilette)
-le nombre de ces contenants dépasse généralement celui de tous les autres types de récipients de verres fonctionnels des collections archéologiques



Verrerie de table
-terme générique pour désigner les récipients utilisés pour servir les aliments et les boissons ainsi que la verrerie utilisée à table comme les gobelets, coupes et cruches, et les objets décoratifs comme les vases.
-la verrerie de table se présente sous des formes et des décorations diverses, et celle peut s’avérer utile pour l’étude de la situation économique.

Dispositif de fermeture
-ce sont des objets ayant appartenu à des contenants ou à des pièces de vaisselle.

Appareil d’éclairage
-terme pour désigner les articles de v erre liés à l’éclairage comme les verres de lampe, chandeliers et ampoules électriques.

Verre plat
-verre utilisé pour les vitres et les miroirs

Verrerie diverse
-désigne une foule d’objets de verre comme les flacons pharmaceutiques, billes, poignées de porte, articles d’habillement, mangeoires pour les oiseaux, isolateurs, etc.

Verrerie non identifiée
-terme utilisé pour les objets dont la fonction n’est pas identifiée.

Ex. de nomenclature : bouteille

Extrémité : c’est la partie supérieure du col d’une bouteille ou d’un bocal sur laquelle s’adapte la capsule, le bouchon ou tout autre dispositif de fermeture. Elle comprend l’ouverture, la lèvre et la bague.

Ouverture du goulot : elle se trouve en haut du contenant

Goulot : partie sup. d’une bouteille comprenant : ouverture, lèvre, rebord, bague, col.

Lèvre : partie sup. du goulot. Situé à l’ouverture. On peut dire que la lèvre a deux parties, un dessus ( le rebord) et une paroi.

Bague : elle est le cordon qui fait saillie sur la col juste au dessous de la lèvre.

Col : portion étroite du récipient entre l’extrémité et l’épaule.

Épaule : la partie du contenant qui va en s’élargissant et qui joint le col au corps.

Forme du corps : le corps est la principale du contenant, dans lequel se trouve le contenu

Talon : la partie d’un récipient comprenant la courbe ou le coin qui joint le corps au point d’appui.

Point d’appui : partie du récipient qui repose sur une surface lorsque celui-ci est posé debout.

Cul : c’est le fond du contenant. Ce terme n’est utilisé que pour les bouteilles, pots ou jarres et non pas pour la verrerie de table. Le profil du cul peut être très varié : conique, en cône arrondi, sphérique, en ogive, en cloche, en retrait droit, plat, concave peu profond et convexe.

Quelques types de décoration plastique du verre.
Éléments en cannelure, en côte, en ondulation, pans coupés, en étoile biseautée.

Conceptualisation du projet
Création des données et transformation
Programmation
Géomatisation du processus de fouille archéologique
Language naturel vient standartisé