Archéologie analytique
ARL-19522
Notes de cours, commentaires, liens internet.
Matrice de Edward Harris
Exellente intro à l'archéométrie
Source: ArchNet: Proche-Orient, soit dis en passant, ArchNet est le site favoris de Brian M. Fagan et il l'exploite au maximum lors de ses recherches.
Solide ArchNet: Archéométrie...solide!
Étapes de la fabrication du verre en vidéo...oui oui!!
Le verre
10 commentaires:
Cours 1
25 janvier 2008
Archéologie analytique
1) La place de l’analyse dans la méthode scientifique et la démarche archéologique.
2) La nature de l’objet archéologique.
1.
a) déf. : Le sujet d’étude de l’archéologie est les relations entre le comportement humain, les activités humaines et la culture matérielle de toutes les époques et de tous les endroits.
i) la problématique de recherche et sa construction.
ii) La méthodologie et l’analyse.
-la problématique de recherche et sa construction.
Apporter des réponses, de résoudre des problèmes non résolus.
Formuler un questionnement
Identifier un problème pertinent
Résoudre une contradiction
Ou élucider un paradoxe
Combler une lacune dans nos connaissances d’un sujet.
La problématique, c’est en fait la question que l’on pose au passé.
Problématique de recherche
Ex. L’îlot Hunt (1850-1900)
La ville est-elle plus propre ou plus sale que les documents historiques laissent croirent?
La problématique comprend trois aspects principaux :
1. Une interrogation sur un problème général (la question).
2. Une recherche documentaire sur le problème ou état de la question. (Connaissances actuelles sur le sujet)
3. La formation d’un problème scientifique et sa solution sous la forme d’une hypothèse de recherche.
Les 5 étapes de la recherche
1.Choix d’un thème général de recherche.
2.se documenter sur le thème.
3.énoncé d’un titre et raisonnement ordonné sur le thème.
4.retour aux publications et position du problème à résoudre (concepts, théories).
5.formulation de l’hypothèse.
1. Choix d’un thème général de recherche
a) le problème doit intéresser le chercheur
b) le problème doit présenter une certaine originalité
c) Le problème doit contribuer à l’avancement des connaissances dans un domaine de recherche.
2. Se documenter sur le thème
a) pour saisir dans toute sa complexité
b) pour bien voir comment d’autres chercheurs l’ont abordé
3.Énoncé d’un titre et raisonnement ordonné
a) quel est le thème de départ? Quels sont les problèmes qu’ils suggèrent?
b) quel est l’apport des autres chercheurs en ce qui touche à l’étude de ce thème
c) comment est-il possible de faire progresser les connaissances à propos de ce thème?
d)quelles ……..
4.retour aux publication et position du problème à résoudre (concept, théorie)
a)déterminer l’état d’avancement des connaissances concernant son thème de recherche :
-Point fort
-les lacunes
5.Formulation de l’hypothèse
Déf. : une affirmation plausible destinée à proposer une réponse au problème posé.
L’hypothèse se situe au centre de la stratégie de recherche dont le but est précisément de vérifier, i. e. de confirmer ou d’infirmer une hypothèse énoncée a priori.
L’hypothèse remplit plusieurs fonctions très utiles :
a)elle permet de faire le lien entre la problématique et la méthodologie, la recherche théorique et la recherche empirique.
b) elle donne une orientation très précise à la recherche, la restreint et la délimite, permettant aussi de gagner du temps pour la solution du problème. En évitant la dispersion.
c) elle donne au lecteur une idée très précise de ce quoi l’auteur veut en venir.
ii)La méthodologie et l’analyse
Méthode :
Déf. : manière de dire, de faire une chose suivant certains principes et selon un certain ordre pour parvenir à un but.
Ensemble de procédures.
Approches :
-inductive ou déductive, plutôt déductive en archéologie.
-analytique ou synthétique.
Si la problématique est destinée :
-préciser et questionner l’objet d’étude;
-à justifier le choix du problème;
-bref, à faire le point sur le savoir du problème (pourquoi?)
La méthodologie, elle s’occupe de :
-la structuration de la recherche empirique;
-la vérification de l’hypothèse;
-et la mise en œuvre du savoir faire (comment?)
Quelle méthode?
-science sociale :
1. L’analyse critique ou théorique
2. L’expérimentation, ex. : tribulum
3. L’enquête
L’enquête
-Se documenter
-L’enquête orale
-Chercher dans le sol-la fouille archéologique
= cueillette d’informations…décrira, classera, analyser pour ensuite en rendre compte.
Chercher…
Fouille archéologique à Québec :
-cueillette et observation=description et classement
-Méthodologie pour l’enregistrement sur le terrain
-notes de terrain
-dessins en plans et en élévation
-profils, dessins, coupes stratigraphiques
-organisation des fichiers
Analyse
-grille d’analyse ou outils de classifications
-méthodes d’analyse statistique
-méthodes spécialisées
Critique de la méthodologie
La méthode peut devenir un refuge
-informatique
-méthode statistique
Les mouches au Nunavik!
Neutralité de la Science?
Cours 2
1 Février 2008
Ethno-archéologie
Ex.
William Rathje
The Garbage project
Forcé archéologue à réfléchir sur la collecte de données.
Différences ethniques
Hodder : étude des sociétés vivantes pour guider l’archéologue dans son utilisation des analogies ethnographiques
Objet archéologique, un objet imaginé :
-restes, traces et vestiges.
Les objets sont sortis de son univers culturel
Il s’agit d’objet perdu, abandonnés, jetés, détruits, caché.
Les objets peuvent avoir différent tracé d’existence.
Ex. La chaise
SOLS et STRATIGRAPHIE
Le sol évolu sous l’influence du climat de la végétation et son aussi sous l’influence de matériaux minéral.
Composante des sols
-eau
-air
-Organisme vivants
-Matière organiques à divers stades de décomposition
-Éléments minéraux
La nature d’un sol est déterminée par la situation topographique, climatique et hydrologique. Ces 3 facteurs sont des variables qui influencent la productivité végétale.
Les formes des sols : aérien, aquatique.
Betty Meggars
(vision évolutionniste), capacité d’une région d’être cultivé est révélateur de son potentiel d’évolution culturel.
4 possibilités selon Meggars
-L’agriculture est impossible.
-L’agriculture est limitée. Bouclier canadien
- des récoltes intéressantes, il faut travailler pour rendre le sol productif
- endroit très fertile
Selon Zeuner
Les sols sont les produits de la décomposition de la surface de la terre sous l’influence du climat et de la végétation.
La pédologie est l’étude des sols dans leur succession chronologique comme dans leurs transformations naturelles ou anthropiques.
Les sols sont un produit de l’ altération de la roche mère in situ, ou en place, mais les sédiments sont les couches, lentilles ou strates que sont déplacés de leur point d’origine et redéposés ailleurs.
Ian Cornwall (soils for the archaeologist) distingue 4 facteurs dans la formations des sols
-nature du matériel d’origine ou roche-mère
-le relief
-caractère de la végétation et des organismes animaux qui le colonisent
-le temps disponible pour la croissance du sol vers sa maturité
+ 2 autres facteurs :
-les conditions climatiques
-La place des humains
Constituants des sols :
-solide : silice(aside), calcaires(basique)
-colloide : complexe argilo-humide ( système dans lequel des substance divers sont suspendues dans un liquide)
-liquide
-gaz
-végétaux
-animaux
4 processus de formation des sols
1. l’addition. Mélanisation par addition de matière organique
2. perte : érosion de surface, lessivage, éluviation
3. transfert ou translocations : salinisation, illuviation (horizon illuvial)
4. transformation des substances minérales ou de la matière organique
Éluviation
Transport des matériaux du sol, en suspension ou en solution dans le sol, sous l’action de l’écoulement descendant ou latéral de l’eau.
Illuviation :
Déf. : Processus d’accumulation dans un horizon du sol de matériaux provenant d’un autre horizon, le transport se disant généralement d’un horizon supérieur vers un horizon sous-jacent.
Les matériaux illuviaux comprennent l’argile silicatée, les oxydes de fer et d’aluminium hydraté et les matières organiques.
3 horizons principaux
1. présences de matières organiques et un appauvrissement et constituant tels que l’argile, le fer.
2. horizon illuvial ou des éléments des horizons superficiels sont venus s’accumuler.
3. roche–mère.
La stratigraphie
La stratification archéologique obéit aux mêmes lois régissant la stratification géologique
Edward Harris.
1. Les lois de superposition :
Les dépôts les plus ancien former plutôt que ceux qui sont plus haut dans le profil. Dans la coupe stratigraphique, les couches plus basses sont en général, plus vielles qu’eux au dessus.
2. Horizontalité originelle :
Toutes les couches sédimentaires formées par la déposition lacustre ou marine sont déposées dans une façon horizontale à cause de la gravité et d’autres phénomènes naturels.
3. Continuité originelle (des dépôts)
Dans sa forme originelle, chaque couche a été déposée de façon uniforme sans interruptions. Les changements dans les formes d’une couche donnée sont les résultats d’érosion, les faiblesses ou d’autres processus qui déplace une partie de la couche.
Le processus de stratification selon Harris
Un mélange de patron d’érosion et de déposition entremêler de construction et d’activitée humaines.
2 aspects de la stratification archéologique
1. des dépôts (dans les trous, puits, fosses)
2. des interfaces (érosion culturelles la frontière entre les dépôt ex. : la surface exposée avant il a été couvert une dépôt du sol)
3 facteurs qui président à l’accumulation non planifiée des restes anthropiques.
1. surface du sol
2. agent naturel
3. activité des humains
Sur un site archéologique, on peut trouver 3 sortes de couches
1. origine naturelle
- dépôt provenant de l’érosion d’une forte pente sur aire culturelle
- inondation périodique d’un site habité
2. origine humaine horizontale (depot)
-Sol d’occupation
-Aire de circulation
3. origine humaine surélevée (construite)
-mur
-pilier d’un pont
Les 4 principales caractéristiques d’une couche sont :
1. surface.
2. son contour, sa position dans la stratigraphie (interface).
3. son volume.
4. sa date, ou sa position dans le temps, déterminée à partir de son contenu et de sa position stratigraphique.
Ce que l’on enregistre :
1. sa position
-en plan
-en coupe
2. sa composition
-couleur du sol
-texture du sol
3. ses inclusions
Souvent des débris de brique, mortier, bois, charbon de bois.
4. les artéfacts
Matrice de Harris
Important d’être capable de lire les évènements.
1. On établisse la nature de l’évènement à l’origine du dépôt ou de l’interface (ex. destruction)
2. On établisse le lien entre les évènements qui constitue l’histoire du site.
3. On date ces évènements et on les regroupe en périodes significatives de l’histoire du site. (phasing)
Phase événementielle
Selon Harris : 3 types de trouvailles
1. celle qui appartienne en propre à la couche et lui est contemporaine. Artefacts fabriqués à l’époque de la formation de la couche.
2. celle qui datent de bien avant la formation de la couche. Artefacts provenant de couches plus anciennes ou encore objets plus ancien encore en circulation lors de la formation de la couche.
3. celle qui sont récentes et proviennent des couches supérieures
-artefacts intrusifs, contaminations.
Pour la datation des artéfacts :
Faut distinguer entres les dates de la fabrication, de l’utilisation et de la déposition.
Ex. : céramique, les périodes d’importation très longue. Ex. : blue willow
Règles :
1. le moins ancien des objets trouvés dans une couche doit être le plus près de la date de formation : terminus post quem
2. par contre, une infiltration ou intrusion va nous donner la date avant laquelle cette couche a été formée : terminus ante quem
Exercice fait en classe.
harrismatrix.com
Suite cours 1
Conclusion
Le savoir scientifique étant de nature conjecturale, fait d’hypothèses, venant approximer la réalité un peu mieux que les hypothèses précédentes.
Selon Rabelais : « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme »
2. La nature de l’objet archéologique
Objet sans contexte = 0 valeur scientifique
1. étudier les vestiges et les traces matérielles du passé récent = archéologie de la période historique.
2. étudier la culture matérielle actuelle pour mieux comprendre le comportement humain du passé.
L’ethnoarchéologie nous oblige à réfléchir sur la nature même de l’objet archéologique
L’ethnoarchéologie selon Gould
C’est la façon de considéré et de reconnaître des liens entre les comportement et les vestiges matériels dans un contexte de société vivante.
22 Février 2008
Industrie sur galet, la matière première est le silex.
Contexte N-A = chert = pierre utilisé en Amérique du Nord
Exemple d’industrie : Moustérien
Espèce représentative du moustérien : Néanderthal
Période lithique associé au moustérien : Paléolithique moyen
Mode de fabrication : travail sur éclat
Comment on peut analyser le matériel lithique
1. Typologie
-méthode de datation relative pour l’élaboration d’une échelle typologique.
La typologie est un classement effectué dans le but de mieux comprendre une collection à étudier. La première fonction de la typologie est de donner un sens aux mots, uniformiser leurs acceptations.
2. Chaîne opératoire
-concept développé afin de reconstituer la vie d’un artéfact en pierre taillé qui prend en compte tous les processus allant de l’approvisionnement en matière première jusqu’à son abandon, en passant par toutes les étapes de fabrication et d’utilisation d’un outillage.
1) l’acquisition de la matière première.
2) fabrication des supports; lame, éclats.
3) transformation en outils; retouches de façonnement, d’utilisation ou d’accommodation.
4) utilisation de l’outil; quelle est sa fonction. Analyse spatiale
5) abandon de l’outil
3. Tracéologie – analyse fonctionnelle
-Le but : c’est de comprendre l’étape dans la chaîne opératoire qui concerne l’utilisation des outils; la seule méthode fiable pour découvrir la fonction d’un artéfact (selon monsieur J. Chabot).
1e étape : soumettre à divers travaux des artefacts fabriqués expérimentalement. Ex. : couper différentes espèces de plantes domestiquées comme le blé à l’aide d’une faucille expérimentale.
2e étape : des observations microscopiques optiques des traces d’usure retrouvées sur les silex expérimentaux et archéologiques permettent de comprendre le travail effectué avec les artefact. Ex. : comparer les traces laissées sur la faucille expérimentale avec celle de la faucille archéologique qu’on soupçonne d’avoir servi dans les cultures de blé.
4. Analyse physico-chimique
Analyser chimiquement les éléments de traces contenus à l’intérieur de la matière première afin de la caractériser, de retracer sa provenance, comprendre les modes d’approvisionnements locaux et exogènes et éventuellement reconstituer les réseaux d’échange.
Analyse spectrométrique
Spectrométrie de masse
Séparer et identifier, par leur masse et leur charge électrique, des atomes, des radicaux et des molécules.
-comparaison entre le baryum et le zirconium
Analyse de la pierre
Arme à feux du 17e et 18e siècle.
Principe de la platine à silex.
Producteurs de pierre; anglais, français, hollandais.
a) sur éclat
b) sur lames
Les Français produise une pierre plus arrondi sur la partie distale et les anglais produisent des pierres sont plus rectangulaire.
La pierre de construction
Taille directe : à briser, équarrir, aplanir et finir les pierres.
Taille indirecte : le poinçon, le ciseaux, la chasse.
On peut distinguer plusieurs types d’appareils
1. Selon la disposition des pierres
- à tout-venant (irrégulier).
- à assises régulière, mais sans ordre.
- régulier avec ordre.
2. Selon la grosseur des pierres
Petit, moyen, gros
3. Selon la taille
-moellon ou pierre des champs
-moellon ébauchée ou équarri
-bloc d’atelier ou pierre de taille
-« blocaille pi calle???? »ISCHH
La grosseur et la disposition des pierres dans les assises nous aide à différencier les différentes étapes de constructions ou mieux encore d’identifier les évènements chronologiques du site.
Analyse pétrographique
L’étude de la nature des minéraux effectuer au microscope polarisant suivi par les analyses au rayon X (xrf); détecte les éléments de traces, ont produit un spectre et le spectre démontre les éléments caractéristiques de l’échantillon.
Pierre à calumet; avant l’étude de madame Dionne, les archéologues croyaient que les pipes était fabriqués principalement à partir de pierre de savon ou stéatite ou craie de Briançon ou encore pierre ollaire qui est un minéral très tendre, principalement composé de talc. Maintenant nous savons que les pipes étaient principalement fabriquées à partir de calcaire provenant des forges St-Maurice et de l’île aux Oies
-Méthode d’analyse du matériel
-Cathodoluminescense.
-Microscope électronique à balayage.
-Typologie des décors sur les calumets.
13 mars 2008
Analyse de la poterie I
Diversité de la poterie
1.Matériaux utilisés
2.les formes; fonction, activité culturelle
3.relations commerciales
4.connaissances techniques
6 étapes de fabrication
1. L’acquisition de la matière première
2. Préparation des matière première; humidifier, marcher, pétrir, ajouter le dégraissant.
3. Fabrication des pièces selon plusieurs techniques; simple façonnage, colombin, tour de potier.
4. Application d’une couverte.
5. Décoration; au relief, incisée ou appliqué, peinte à la main sur ou sous la couverte, au pinceau ou à l’éponge. Vert ou rouge=cuivre. Brun ou noir = manganèse ou fer, violet=manganèse, bleu=cobalt, jaune=antimoine.
6. Cuisson
Terre cuite commune ou fine, grès et porcelaine.
Le potentiel de l’étude de la poterie pour l’archéologie (important)
1. datation
2. la distribution
3. les études en rapport avec la fonction ou le statut social
1. Datation
2. la poterie et le commerce (la distribution)
3. la poterie et la fonction ou statut
Les analyses du corps et de la forme des poteries
L’Étude et la classification de la poterie en utilisant les caractéristiques du corps argileux.
Le corps céramique
1. Condition et température de cuisson; couleur, engobe et glaçures et la dureté.
2. Inclusions; quantité relative
3. Matrice argileuse; inclusion calcaire
4. L’action du potier
Technologie de fabrication
Les caractéristiques du produit fini
La provenance du produit
Technologie de la fabrication
1. la température
2. le temps de cuisson
3. la nature de l’atmosphère de cuisson (oxydante ou réductrice)
Provenance
Idéalement, il s’agit de regrouper la poterie dans une même catégorie qui démontre une provenance commune et ensuite identifier cette provenance pour la rattacher à un ou des ateliers en particuliers.
On distingue trois étapes de l’étude des corps céramique :
1. Visuelle
2. pétrographique
3. compositionnelle
L’examen visuel :
-couleur : code Munsell
-dureté : échelle de Mohs
-inclusion; sorte, fréquence, grosseur, rondeur.
L’examen pétrographique ou micromorphologique
Lame mince comparer au patron de luminescence.
-Lame mince examiner sous un microscope à la lumière polarisante.
Les composantes de la céramique affectent la lumière de différentes façons (couleur+patron) qui vont permettre et faciliter leur identification.
-L’analyse texturale
L’analyse compositionnelle
Ou plus simplement l’analyse chimique ou géochimique.
-marqueurs ou empreinte ou signature géochimique.
3 types de recherche :
1. Source d’argile ex. : relations entre poterie et dépôts de matière première.
2. Identification d’atelier; même matière première.
3. Détermination de groupes de tesson (avec origine commune)
Pour ce faire, plusieurs techniques peuvent être utilisées : spectrophotométrie d’absorption atomique, activation neutronique, spectrographie optique, fluorescence X.
La forme
-Les séries traditionnelles de types : on définit une forme type qui sert à regrouper toutes les trouvailles qui montrent des attributs similaires.
-Système de classification formels : les caractéristiques individuelles d’un vaisseau (forme du corps, base, col, rebord, anse, bec, etc.) sont comparées avec un exemple dessiné et codé.
-système fondés sur des mesures : des simples mesures et rapports peuvent servir à distinguer des poteries produites par certains groupes
Ex. : Largeur max. du corps/largeur de la bouche.
Le problème de la quantification
1. durée de vie
2. composition d’un assemblage (quantités relatives)
3. comparer les compositions
La base de l’échantillonnage
1. assemblages archéologiques homogènes
2. assemblages statistiquement homogènes (degré d’intégrité)
Les assemblages statistiquement homogènes…mieux à la quantification et à la comparaison tant d’un point de vue synchronique que diachronique.
Analyse :
1. Sériation : ordonnance des contextes ou assemblages selon une séquance chronologique
2. Analyses spatiales intersites
3. analyse spatiale intrasite
Discussions des mesures à prendre
1. comptage des tessons
2. poids (surface ou volume déplacé)
3. nombre de contenants représentés et plus précisément les équivalents de contenants estimés (ECE);objets, utiliser pour les analyses intra et intersites.
28 mars 2008
L’analyse des objets de verre
Définition et propriétés
Une matière fabriquée à partir d’un mélange de sable, de soude et de chaux chauffé à une température élevée pour le fondre et le rendre liquide.
Qualité
Le verre est :
-transparent
-dur
-résistant aux agents atmosphère et chimiques
-isolant
-imperméable
-on peut lui donner une quantité infini de formes
-Recyclable à 100% et à l’infini.
La composition :
-Du sable : structure (éléments vitrifiant)
-De la soude ou de la potasse (provenant de cendres lessivées) ou de l’oxyde de Pb-fondant.
-De la chaux-stabilisant.
Chaque élément a ses qualités :
-La silice (sable de carrière) assure la vitrification; 70 ou 75 %
-La soude abaisse la température de fusion à 1550c
-La chaux sert de stabilisant et évite que le verre ne cristallise en refroidissant.
Chimiquement c’est un silicate.
3 catégories de verres
1. verre à base de soude (provenant du lessivage des cendres d’algues marines), ancienne recette. Mou et ductile. On peut le manipuler. La solidification se fait très lentement.
2. verre à la base de potasse (lessivage des cendres de feuilles d’arbres), si la potasse n’est pas bien préparer le verre est plutôt vert. La manipulation du verre est plus difficile.
3. Les verres à base de plomb (Pb2O3) (qui est utilisé comme fondant). Pas de couleur, très mou, très facile à foudre. Très brillant. Indice de réfraction.
Pour préparer la chaux, la calcination des pierres calcaires est nécessaire.
Pour faire fondre le sable= 1800c, avec un fondant=1550c
Le stabilisant fait que le verre.
Technique de fabrication
1. soufflé et modelé à l’air libre (à chaud)
Cicatrice du pontil, indice de datation
2. soufflé dans des moules.
Cicatrice au fond
2 parties, 3 parties (cicatrices caractéristiques)
www.sha.org/bottle/typing.htm
3.moulé (couler dans une forme)
4.taillé ou gravé à froid
5.peint www.cmog.org
À chaud : émail
À froid : huile
Ou lustré à l’or ou à l’argent
6.gravé à l’acide
Productions et fonctions variées
-cruche et bouteille d’entreposage des liquides
-vaisselle de table
-miroir
-parure (perles de verre et rasades)
-verre à vitre
-vaisselle et appareils de laboratoire
-ampoules électriques
b) historique-1
1. laitiers -sur le site d’Eshenna en Mésopotamie (2300 av J.C.)
2. des galçures- tuiles en Égypte et en Mésopotamie à partir du 4e millénaire av. J.C. Technique de fabrication similaire à celle du verre
3. Mésopotamie-au 4e millénaire av. J.C. des perles de quarzt glaçurées
4. vrai verre en Mésopotamie. 2000 av. J.C.(petit objets en premier) produit avec les cannes à souffle. Objet soufflé, poli, roulé et on le termine dans un moule.
Pigment= cuivre, manganèse, cobalt, fer. Egypte= antimoine.
Historique 2
Sayre et Smith 1961—proposé une distinction entre les différents type de verre selon leur composé chimique.
On peut retrouver les atelier, les routes d’approvisionnement, la technologie.
-selon 5 éléments : Mg-magnésium, K-potassium,Mn-manganèse, Sb-antimoine, Pb-plomb.
1.verre ancien(2000 à 700 av. JC) : haut niveau de Mg et K
-matière organique
2.verre riche antimoine-600 av JC à 400 de notre ère.
3.verre romain :en 300 av. JC, manganèse(mn) comme décolorant, carctéristique, caractérisé par de petites quantités de Mg et K.
4.verre islamique ancien(900 après JC) : quantités fortes de Mg et de K. Mais, comme le verre romain, il contient aussi de Mn.
5.verre islamique au plomb : un verre rare caractérisé par un contenu important au plomb(pb). Les premiers à utiliser la Pb dans le verre.
Historique 3
-5 familles de verre asiatique-la silice est modifiée par du plomb et du barium (Ba)
-une origine indépendante du verre en Asie. Ce type de verre a été fabriqué entre 500-600 av JC et 220 apres JC
- à la fin de la dynastie Han, il a été remplacé par des verres à la soude et à la potasse.
-Le verre européen ancien constitue aussi une tradition indigène, 2e millénaire avant JC, perle de quartz glacuré.
-7e et 10e siècle av JC, en Italie, Irlande et suisse, verre avec une présence plus grande de potassium que le sodium et aussi par une présence plus faible en magnésium.
-site européen du 13e au 6e siècle av. JC, verre dont la composition se compare au verre ancien tel que défini par Sayre et Smith.
-1000 de notre ère, le verre à base de potasse apparaît au nord des alpes. Désavantage : le verre produit est moins stable et plus sujet à l’action de l’atmosphère et à la désintégration.
-Au 13e siècle, les verriers vont prendre de l’ampleur à Venise (cristal de Venise), 24% d’oxyde de plomb comme fondant, sa change la sonorité, densité, éclat.
Aux 16e et 17e siècle, des verriers de Venise vont émigrer un peu partout en Europe, (verre façon de Venise).
James, le 1e de Angleterre utilisation, du charbon. -verre noir anglais. Cela change la couleur du verre.
En 1674, un chimiste anglais, George Ravenscroft eut l’idée d’ajouter un fondant-l’oxyde de Pb(15%)= le cristal de plomb qui supplanta le crystal de Venise.
C) Datation
1. Éléments de la forme, du décor et de la technique décorative 100-150
2. Cicatrices laissées par un moule
3. les marques de fabriquant et autres
4. Pièce datée, étampage après 1822
d) analyses descriptives et formelles -Olive Jones
Les bouteilles à vin et bière cylindriques anglaises.
Jones, bouteille anglaise
1735 et 1850
-variation de forme, reliés à deux choses :
1. Les systèmes de mesure en vigueur
Système de mesure : divers volume
2. le contenu de la bouteille
- chaque type aurait continué à varier dans le temps
Pinte à bière
950-1250ml
1737-73cul>corps
1750-70cul=corps
1790corps>cul
En utilisant ;es caractère suivants :
1.capacité
2.diametre du cul
3.hauteur du corps
4.différence entre ces deux mesures linéaires
5.date de fibracation
Jones a identifié 4 types dinstinc de bouteilles d’une pinte :
-pinte à bière
-pinte à vin
-pinte à bière de dimension résuites
-pinte à vin impériale
*diamètre moyen du col+hauteur moyen du corps
Les perles de verre
Asie, afrique, amérique.
1. perles étirés
2. perles enroulées
Perle étirée : on chauffe à température élevé, on ajoute des couches de verre, on étire le verre à deux, après on roule filet de verre, en refroidissant on coupe en morceau.
3. moule moulée
On trouve beaucoup de perle bleu cobalt.
Proportion dans la série de verre.
Utilisé dans les vêtements, les bijoux
e) analyse chimique et physique
1. Détection du plomb à l’aide d’une lampe à rayonnement UV(florencence bleuté)
-verre au Pb-georges ravenscroft en 1674
-en France-à partir des années 1770
-en nouvelle France : verre importé d’angleterre
2. études chimiques de verre islamique métallisé (Fustat)
Les méthodes spectrographiques :
Elles reposent sur le principe que la lumière peut être déviée et décomposée par son passage au travers d’un prisme.
Le passage de la lumière émise par un liquide ou solide incandescente au travers d’un prisme va produire un spectre continu.
Un ensemble de sept groupes de couleurs simples visibles à l’œil nu et qui se succèdent d’une façon insensible.
Violet-indigo-bleu-vert-jaune-orangé-rose.
Il y a aussi des spectres discontinus
-un verre de type silice, soude et chaux, proportion de ses impuretés sont en accord avec celles du verre provenant du Fustat.
-verre a été décoloré au Mn
-Bleu de cobalt, indique une proximité des sources, l’égypte
-les taches ambrées : sels d’argent
-les taches jaunes et rouges :sels de cuivre.
Les verres métalisés à l’argent d’égypte comblent un vide.
18 avril 2008
Catherine losier
Le verre
Analyse par attribut
Analyse stylistique
Consommation= le marché, l’objet et le consommateur.
Analyse de composante principale.
L’achéobotanique
Études des interraction entre les etres humains et les végétaux à l’aide des restes végétaux préserver sur des sites archéologiques.
Quel plante etait presente dans l’environnement et comment les gens les ont utilisé.
Alimentation, combustion, logement.
Les macro reste végétaux=visible à l’œil nu.
Carpologie : les graines et les fruits.
Anthracologie : le charbon de bois.
Graine, fruits, feuille, charbon.
Mode de préservation
-la carbonisation
-imbibition (milieux anaérobique)
-minéralisation
-dessiccation
-congélation
-empreinte
1.L’échantillonnage
Stratégies
2.L’élutriation
-tamisage humide
-flottation, fraction lourde et la fraction légèrte.
3.le tri
4.L’identification
5.La quantification
L’abondance des macroreste végétaux n’est jamais représentatif de l’importance économique d’une plante ou de son abondance dans l’environnment naturel parce que la préservation est différentielles ou le nombre de graine que possède une plante est très variable.
6.L’interprétation
-l’alimentation
-statut économique et ethnique
-mode culinaire
-l’agriculture; origine et diffusion de l’agriculture, pratique agricole(semaille, entretient, modalité des moissons, traitement apres recolte, entreposage)
-autres utilisations;pratiques artisanale, médicaments, matériau de construction, combustible
La palynologie(micro-reste)
Mode de préservation
-Tourbière
-sédiment de lacs
-milieux humides
-près d’objet corrodés
-sol des grottes
L’enveloppe=l’exine
1.L’échantillonage; carrotage, séquence stratigraphique, prélèvement ponctuels
2.le traitement du sédiment en laboratoire
3.l’identification
4.la quantification; le taux de production de pollen est variable selon les espèces
5.l’intérpretation; reconstitution des paléo-environnement et de leur évolution dans le temps(climat, type de végétation, migration des espèces, impact de l’homme.)
L’apport des plantes dans un but alimentaire, artisanale ou culturel.
Les phytolithes
Minéralisation qui prennent naissance dans les tissus végétaux et qui sont retouvées apres la décomposition naturelle ou l’incinération des plantes.
Interprétation pour les pratiques agricole et l’alimentation.
Les diatomées
Algues aquatiques microscopiques, unicelulaire, très sensibles aux conditions environnementales.
La zooarchéologie
Discipline qui étudie les relations des humains avec le monde animal dans le passé.
-Les vertébré; poisson, amphibiens, reptile, oiseau, mammifère
-Les invertébrés; protozoaire, vers, les étoiles de mer, les mollusques, les crustacés, les arachnides, les insectes.
-les restes d’animaux;os, peau, poils et cheveux, coquilles et valves, écailles et poisson, otolithes, coprolithes, tissus
Qu’est-ce que sa nous apprend?
-Connaitres les espèces avec les quelles les humains ont eu à faire
-Comprendre la raison de leur présence sur le site
-Comprendre les groupes humains, leur environnement, leur habitat et leur mode de vie.
Planification de la recherche et cueillette du matériel osseux.
-pendant la fouille; on fouille en localisant en 3d tous les os retrouvé, on fouille par unité stratigraphique en collectant les os sans localisation précise.
-tamiser à l’eau, à sec.
Généralité
Type d’os
-long
-plat
-compact
Composition chimique des os
-fraction organique
Tissus cellulaire impliqué dans les processus physiologique et dans la structure de l’os (collagène)
-fraction inorganique
Facteurs influençant la conservation des os enfouis
Identification des os
-à quel os le fragment appartient-il
-à quel espèce appartient-il
Le tri
La taille
Quantification; le nombre de restes (nre)
Nombre minimum d’individus(nmi)
Pour déterminer l’âge, fusion, usure des dent, éruption des dents, développement des bois.
Cémentochronologie : méthode d’analyse qui sert à determiner l’age et la saison de la mort d’un mammifère par la reconnaissance des cernes de croissance du cément ou de la dentine des dents.
Pour déterminer le sexe, les bois, le dimorphisme sexuel.
Sa sert à quoi?
Environnement
Saisonnalité
Prédation, chasse et pêche
Domestication et élevage
La boucherie
Relation non économique
Os matière première
Les molusque
-reconstitution climat et environnement
-saisonnabilité
-régime alimentaire
-technologie
Les insectes
Nous renseigne sur…
L’environnement, l’alimentation, l’hygiène
Archéoparasitologie
Antropologie physique
1.la paléontologie humaine
2.étude des squelettes humains
La fouillle d’une sépulture
-enrigistrement contextuel
Dégagement
Décrire la position générale du défunt; sur le dos, le coté, allongé.
Localisé tous les objets associé
Faire des observation in situ; age et sexe présumé, os, dents manquant, traces de fracture, maladie.
Observation d’une sépulture
1.examen visuel
2.les mesures à l’aide d’instrument
3.la radiographie
L’analyse des reste squelettiques
-les caractères physiques
-les traces de maladies
-les maladie liées à l’alimentation
-les traumatismes; fractures, dislocation
Les modes d’inhumation
-crémation
-inhumation simple
-inhumation primaire
-Inhumation secondaire
-momie
Les momies du groeland
-analyse des tissus
-rayon X
-photo à l’infra rouge
-vetement
-Contenu de l’intestin
-carotte de glace
-parasite
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