05 septembre, 2007

Exercices méthodologiques

ARL-21129
Contenu du sujet:notes de cours, liens pertinents, commentaires.

Tell Brak
Tell Atij

9 commentaires:

Alexandre a dit...

Méthodologie
flafreniere@mediom.qc.ca
Cours 2
12 septembre 2007

A. Quelle est votre conception de l’archéologie?

B. Nature de l’archéologie

1. Origine du terme
Préfixe : du grec archaios=ancien
Suffixe : du grec logos(un discours) ou logia(une théorie=étude de…, science de …)

2 définitions
Au sens strict : science des choses anciennes=étude des artefact
Au sens large : L’archéologie étudie l’origine et le développement des société passées à l’aide des vestiges matériels (artéfact) et des indices environnementaux (écofact).

3. Évolution des la définition de l’archéologie
L’archéologie comme étude des objets anciens (XVe-XVII siècles)
Les premiers archéologues étaient des antiquaires et des collectionneurs.
L’archéologie comme science des objets enfouis. (XVIIIe s. Herculanum et Pompéi)
L’archéologie et la fouille moderne (fin XIX es.- première moitié XXe s.)
Le résonnement archéologique a emprunté aux sciences de la nature.
La prise en compte du contexte de la découverte.
La publication prend toute sa place.
L’archéologie comme science globale du passé. (milieu du XXe s. jusqu’à nos jours)
Beaucoup de contestation dans les années 60. (New archaeology ou archéologie processuelle). Expliquer les changements culturels, les processus culturels, c’est l’apport des new archaeologists. Identifier des facteurs, raisons, agents qui ont influencés ses changements.

C. Les buts de l’archéologie

1. Reconstituer la culture matérielle et l’environnement ancien.
2. Expliquer les changements culturels, les processus culturels. (L’évolution est à éviter)
3. Expliquer les interactions entres les changements culturels et l’environnement.

D. Enjeux sur le terrain et les enjeux sociaux

1. Enjeux sur le terrain
- Découvrir et recueillir l’information sans détruire.
- Préserver et mettre en valeur sans limiter l’accès.
2. Après la fouille : enjeux sociaux
- Sensibiliser la communauté internationale aux multiples agents de dégradation=enjeu environnemental.
- Concilier les intérêts économiques dans l’établissement d’un plan de sauvegarde ou de mise en valeur=enjeu économique.
- Contrôler ou, à tout de moins, dénoncer toute manipulation ou utilisation abusive des données archéologiques= enjeu politique.
- Convaincre la communauté internationale de respecter les droits culturels et, plus spécifiquement, les droits de propriété culturelle=enjeu culturel

E. Processus de la recherche en archéologie

1. Formulation d’une stratégie de recherche afin de résoudre un problème particulier ou de vérifier une hypothèse ou une idée.
2. Collecte et enregistrement des données qui permettront de répondre à la problématique et de vérifier l’hypothèse.
3. Analyse des données et interprétation au regard de la problématique posée et de l’hypothèse avancée.
4. Publication des résultats de la recherche dans des articles à paraître dans des périodiques ou en une monographie (synthèse) dans un livre.

F. Question d’actualité en archéologie

Apparition de l’homme.
Modes de subsistance des premiers H.
Lieu d’apparition des premiers Homo sapiens sapiens.
Apparition de l’art paléolithique.
Passages à une société de producteur.
Apparition des cités.
Évolutions physiques des cités.


Les données

A. Le concept de données archéologiques

Qu’est ce qu’une donnée?
Une donnée archéologique, c’est :
- un objet individualisé dans un corpus déterminé
- un trait distinctif de cet objet, intrinsèque(propriétés morphologiques, stylistiques et physiques) ou extrinsèque (lieu, contexte, date et fonction).

B. Les catégories de données

1. Artéfacts
Les objets fabriqués ou modifiés par l’homme, les biens mobiliers.
Permet d’identifier des cultures, des croyances, moyen de datation.


2. Écofacts
Les écofatcs touchent l’étude de l’environnement ancien. Elle concernent trois grands domaines : la géo-archéologie, l’archéozoologie et l’archéobotanique.
Reste organiques et environnementaux qui sont révelateurs du climat, de l’environnement et de l’activité humaine.

3. Les structures
Les biens immobilier fabriqué et modifié par l’homme.
- Les traces d’installation
- Les structures architecturales
- Les tombes

Alexandre a dit...

Cours 3
19 septembre 2007

4. Les sites

Lieux où les traces significatives d’activités humaines sont découvertes.
Sites :

Tell Brak (Syrie), 2 kilomètres de longueur et 1.5 kilomètre de largeur, causé par l’activité humaine pendant des millénaires.

allintitle:TellBrak
http://www.google.ca/search?hl=fr&client=firefox-a&rls=org.mozilla%3Afr%3Aofficial&hs=XZ9&q=allintitle%3ATell+Brak+&btnG=Rechercher&meta=

http://www.learningsites.com/Brak/Tell-Brak_home.html

Tell Atij (Syrie)
http://www.hst.ulaval.ca/atij/francais/cadreInter.asp
http://www.google.fr/search?hl=fr&rlz=1B2GGFB_frCA230CA230&q=intitle%3ATell+Atij&btnG=Rechercher&meta=

5. Le contexte archéologique (données savantes)

C’est la prise en compte de la position exacte d’un objet dans le sol, c-à-d, de sa position horizontale et verticale à l’intérieur d’un sondage. Position stratigraphique.
Le carroyage et la prise en compte de la position horizontale des données.
La stratigraphie et la prise en compte de la position verticale des données.
On laisse 50 centimètre de terre de chaque coter du sondage, la berne. Important pour retenir la stratigraphie.

Agora d’Argos (Argolide, Grèce)

6. Les documents écrits.

-Les inscriptions sur pierres.
Létôon (Turquie), inscriptions impériales.
Age de bronze récent 1500 à 1200, inscriptions linéaires.
-Les textes des auteurs anciens.
-Les textes sur papyrus.
-Les monnaies.
-Les documents d’archives sur papier.
-La toponymie, l’étude des noms de lieux.

7. Les témoignages ethnographiques

-Les légendes et tradition orales.
Saga Islandaise. Les Vickings.

-L’ethnoarchéologie. Contact avec des sociétés qui pratiques encore des rites ancestraux.

C. Les limites des données.

Les limites attribuables aux données
-Elles sont usées, fragmentaires, il nous manque beaucoup de chose.

Les limites attribuables au chercheur.
-Notre mentalité peut nous nuire. La perception de la réalité de chacun a une influence sur notre cheminement intellectuel. Donc, lors de recherches, il faut être le plus objectif possible, éliminer toute influence provenant de nos filtres intérieurs personnels.

Alexandre a dit...

Cours 4
26 septembre 2007
Rechercher l’information

Les formes de publications archéologiques
(Voir feuilles ou recueil de notes)
1. Les ouvrages de référence
A.Présentation
B.Les dictionnaires spécialisés et les encyclopédies scientifiques
C.Les Atlas thématiques

2. Les manuels et synthèse
A. Les manuels
B. Les synthèses sur un thème
C. Les synthèses sur un site (rapports de fouilles intérimaires ou finals)

Alexandre a dit...

Gardin est la clé mais ne pas oblier Létourneau.

Alexandre a dit...

Cours 5
3 octobre 2007

Les corpus internationaux et les catalogues
A.Ce sont des compilations de données archéologiques qui visent à décrire et classifier.
B.Ce sont aussi les catalogues des musées et les catalogues d’expositions thématiques.

Les périodiques
A.Les périodiques de diffusion ( à grand tirage, de vulgarisation)
B.Les périodiques scientifiques qui contiennent : notes p.c-4 b-7

Les bibliographies notes p. c-5
A.Les guides bibliographiques
B.Les bibliographies rétrospectives
C.Les bibliographies courantes

Les ressources Internet c-5 b-10
A.Les sites répertoires (portails)
B.Les sites de revues ou de périodiques

Gardin Intro, Ch 1

Penser l’information
Les étapes d’une recherche documentaire en archéologie.

Section J(commence p.177, Létourneau Jocelin,le coffre à outil du chercheur débutant.)

1.Le choix d’un sujet de recherche et la délimitation du projet.

Alexandre a dit...

a)La définition du sujet de recherche
b)La faisabilité de la recherche
c)L’élaboration d’une bibliographie sélective
d)La lecture des ouvrages retenus

2.Détermination d’une stratégie de recherche
a)La position du problème
i) L’élaboration d’une problématique
Que cherche-t-on?
« Le chercheur et la chercheuse se caractérisent moins par les savoirs accumulés que par les questions qu’ils savent adresser à la réaliser ».

Le rôle de la problématique :

Le sujet de recherche devient problème de recherche quand on formule une ou plusieurs questions sur ce sujet.
La problématique, c’est l’angle d’approche du sujet. C’est le problème à résoudre.
Que cherche-t-on?
C’est grâce à la problématique que le chercheur peut donner une direction d’ensemble à son projet.

ii) La formulation d’une hypothèse initial
Le rôle de l’hypothèse :
L’hypothèse est la réponse anticipée, plausible et vraisemblable à la question d’origine.
L’hypothèse est une prédiction de ce que l’on va découvrir dans la réaliter.
Elle conduit à identifier les éléments de la réalité qui permettent de répondre à notre problème.
b) Le repérage systématique et l’étude approfondie du corpus des sources.

Alexandre a dit...

Cours 5
10 0ctobre 2007
i)Les sources primaires (culture matérielle, artéfacts, les textes qui sont contemporain de la période étudiée)
ii)Les sources secondaires ( les données savantes, les explications)

3. L’élaboration d’un plan de rédaction en vue d’apporter une réponse à la question d’origine.
a)Plan de travail détaillé, voir page donné en classe
-quoi retenir
-élagage
-ou disposer l’information

4. La communication finale des résultats
a) La rédaction d’une version préliminaire du travail
b) La rédaction du travail sous sa forma définitive

J. C. Gardin chap. 1-2-3
Une archéologie théorique

Objectif de l’ouvrage

Une analyse des démarches intellectuelles de l’Archéologie, telles qu’elles se manifestent dans les publications.

Une critique intense des façons de diffuser les idées archéologiques dans les publications.

L’auteur propose une schématisation de la construction des écrits archéologiques.

Concerne un aspect de la science archéologique, à savoir la nature des opérations mentales que l’on pratique, entre la collecte des données matérielles et la rédaction des publications.

Chap. 1

Analyse des constructions archéologiques

•Une analyse logiciste (recherche la chaîne d’operation mentale, quel sont les raisonnement qui sous-tende.
•Le terme archéologie employé dans un sens large.
•Les constructions de l’archéologie, construction =C=publication

Chap. 2

Compilation et explication

Les écrits archéologiques sont construits selon 2 pôles :
•Les constructions compilations, symbole Cc
•Les construction explications, symbole Ce

Les constructions compilations (Cc)

Objectif
Livré des données archéologiques sous une forme qui permet à qui comte de les retrouvée à l’occasion de recherche ou d’étude. L’auteur cherche à faire connaître du matériel inédit. Neutre et objectif. Il décrit. (archéographie)
Caractéristique : visée documentaire, descriptive.
Définition : c’est toute suite de propositions visant à décrire des vestiges matériels pour faciliter l’étude des hommes d’autrefois.

Exemples : rapport de fouille dans leur partie descriptive, catalogue, corpus, synthèse dans leur partie descriptive.

Moins intense intellectuellement. Construction plus neutre que les Ce

Les constructions explications (Ce)

Objectif
L’auteur cherche à présenter des idées neuves sur les hommes d’autrefois à partir de la culture matérielle connue. (Archéologie)
Porte moins que sur les monuments mais plus sur les hommes qui les ont produites, sur l’histoire qui s’est passé, les événements de leur l’histoire.
On ne veut plus traiter les produits de l’industrie humaine, mais on veut plutôt à travers eux on veut révéler les forme d’activité humaine qu’ils ont du faire pour produire ces objet la, quel type d’état, de société. Quelles étaient leur coutumes.
Définition
Tout échafaudage de propositions visant à reconstituer des événements ou des modes de vies d’autrefois sur la base des propriété que présente les vestiges matériel eux-même.
Exemple
Arctique de fond d’un archéologue dans une revue qui porte sur les modes de vie. Le role d’un site dans une culture et dans une région.

Elles sont d’une plus grande intensité sur le plan intellectuel. Construction moins neutre, il y a des débats scientifiques. Plus engagé.

Alexandre a dit...

Suite Gardin chap 3-4

7 novembre 2007
III. Analyse des constructions compilations (cc)

Premier problème théorique

Le choix des matériaux : quelle données archéologiques retenir? Par quels critères choisit-on les matériaux de la Compilation? Quelle est la rationalité?

On accorde trop peu d’importance à ce point. L’auteur doit, en bonne méthode, faire connaître les raisons qui l’ont conduit à choisir certaines données et à en rejeter d’autre comme support à la construction.

Solution à ce problème

1. Mettre sur pied un réseau international d’information (une institution) fort simple dont la fonction est celle d’aiguiller les chercheurs vers les compilations éparses.

2. Étudier la façon de concilier la liberté nécessaire du compilateur, quant à la forme et quant à l’ordre des descriptions vs le droit non moins contestable de l’utilisateur à une certaine rationalité des outils documentaires (moyens techniques).

Deuxième problème théorique

Le problème de la représentation (ou quel langage choisir pour les Cc?)

-LN. Le langage naturel? Non.
-LS. Le langage spécial, savant de la science? Non.
-LD. Le langage documentaire? Oui.
Réponse : Le LD
Le LD est destiné à faciliter la manipulation des données d’observation en archéologie, pour toutes sortes d’objets ou de monuments.

Le langage rompt avec la linéarité propre au discours traditionnel (LN,LS) au profit d’expression analytiques(souvent sous forme de bases de données informatisées en utilisant des codes descriptifs) dont les éléments se combinent selon des règles de morphologie ou de syntaxe qui n’ont plus guère de rapport avec les règles de formation des mots ou des phrases dans le langage littéraire.( dans les textes)

Le LD
De cette façon les données ne se présentent pas en un seul ordre (ce qui serait le cas des LN, LS), mais apparaissent différemment selon les besoins de l’utilisateur par un processus d’ordination des données.

IV.Analyse des constructions explications (Ce)

Constructions typologiques
Constructions interprétatives

1. Les constructions typologiques (voir feuille donnée en cours).

Définition : Toute ordination d’un ensemble d’objets dont l’auteur tire des inférences relatives à des faits qui ne sont pas contenus dans la représentation initiale de ces objets.
Tiré des conclusions à partir de chose qui ne se voit pas au premier coup d’œil.

Attributs intrinsèques :

P) Physique (matériaux, mode de fab.); G) Géométrie (sa forme); S) Sémiotique (le décor ou les marques).

Attributs extrinsèques :

T) temps; L) lieu; F) fonctions

Analyse des constructions typologiques
Par quelles chaînes d’opération explicitement définies passe-t-on de l’appréhension première d’un ensemble d’objets à une typologie de ces objets?

2 type de constructions explicatives

3 familles de constructions typologiques :

-Les constructions libres : ordre taxinomique. Les objets sont coupé du temps (T) et du lieux (L) (contexte de découverte) sont ignorés.

-Les constructions guidée : typologies induites. Ont connais le temps et le lieux que de quelques objets, nous serons guidé par ces objets par analogies, permet d’énoncé des hypothèses plus solides.

- Les constructions imposées : typologie déduites. Le temps et le lieu sont connus. Leur interprétation est discutable mais elle sont documenter et l’on connais sont origine.

Les constructions interprétatives
Définition :

Processus qui conduit à donner un sens aux produits d’une ordination quelconque (typologie).

Au préalable, l’archéologue a isolé les vestiges matériels (données) qui présentent les attributs L et T qui sont distinctifs d’un groupe humain qu’il veut étudier.

3 modes d’interprétation

-Les interprétations primitives : convergence (l’étude des facteurs, les agents), influence (les échanges entre les société et les hommes), descendance (survivance, permanence et héritage, bagage culturel qu’une civilisation laisse à une autre, système politique).

-Les interprétations normatives : idées, croyances, valeurs culturelles.

-Les interprétation dynamiques : systèmes de comportement (processus), (l’étude des systèmes de changements). Modèle selon lequel les civilisations évoluent.

Analyse logiciste des constructions interprétatives :

L’auteur étudie le raisonnement interprétatif qui mène des observations matérielles vers des propositions finales.

Les échafaudages de propositions (la chaîne des opérations mentales)
-La démarche empirico-inductive.
-La démarche hypothético-déductive.

Voir schéma fait sur feuille à part.

Validation des constructions explicatives
-Validation des Constructions typologique
Les tests de diagnostic : évaluer la pertinence des classes (type) proposées dans la construction typologique avec les objets-étalons. (Objet T -L certains)

-Validation des constructions interprétatives
La démarche hypothético-déductive.
L’ethnoarchéologie.
L’archéologie expérimentale.

Alexandre a dit...

21 novembre 2007

Visite le 28 novembre Archive nationale. Pav. Casault. 15h30. 3ième étage.

Examen
1. Quel est l’objectif de l’auteur dans la rédaction de Gardin
2. Selon Gardin quel sont les 2 pôles dans les publications archéologiques
Cc et Ce, qu’est que c’est et donner des exemples.

Chap5 de Gardin
Schématisation générale (p. 227)
(Cc ou Ce)
Phases :
1. Objectifs précis; problématique précise
2. Choix d’un corpus représentatif; le choix des données diagnostique.
3. Description des données étudiées (Cc); partie la moins engagée intellectuellement.
4. Opérations d’ordination (Ce typologie);
5. Opération d’interprétation (Ce interprétatives); tente de répondre à sa problématique;
6. Validation